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Classé dans ACTUALITES le 22-12-2015

Les salariés ne veulent pas de plan social avec des licenciements. Rassemblement mardi 22 décembre de 10h à 12h devant l’usine à Valentine

Après des années de bénéfices énormes, le prix du baril de pétrole aidant le groupe (2 000 salariés dans le monde dont 900 en France) doit faire face à la baisse  de l’exploration pétrolière. C’est encore une fois la masse salariale qui est sollicité pour faire face au marché, les actionnaires sont tranquilles. Voir tract  tract CGT Cfdt.

Pour rester compétitive, l’entreprise est dans l’obligation de se restructure souligne Arnaud Surpas, vice-président.

Pas touche aux  dividendes versés aux actionnaires, il faut faire des licenciements pour démontrer la volonté de rationaliser la situation pourtant d’autres solutions sont envisageables : réorienter les investissements ou au pire  chômage partiel provisoire ce qui n’handicaperait pas la prochaine reprise. Non Sercel choisit la méthode brutale qui fait plaisir et rassure  actionnaires.

 

Comprendre le marché extraits :

Leader mondial des équipements pour l’exploration pétrolière, Sercel reprend une entreprise américaine pesant 17millions d’euros de chiffre d’affaires. Par cette opération, l’entreprise  diversifie ses activités, tout en restant dans le monde du pétrole.
Plus qu’un volume d’affaires, cette acquisition permet à Sercel de se positionner sur un nouveau marché, celui des équipements mesurant le bon fonctionnement des pompes utilisées dans l’extraction du pétrole. Ce marché, Pascal Rouiller, P-dg de Sercel, l’évalue entre 200 et 300millions de dollars. «C’est un marché en pleine explosion. Car il ne faut pas croire que le pétrole jaillit comme cela du sol.
Loi anti-trust
Le monde des hydrocarbures, Sercel le connaît par coeur, l’entreprise carquefolienne fabriquant depuis sa création en 1956 des équipements permettant de chercher gaz et pétrole. Elle est même le leader mondial du secteur. Et de loin. Sercel revendique en effet 65% de parts de marché. C’est ce leadership mondial qui amène aujourd’hui l’entreprise à se diversifier. «Sur notre marché, nous sommes arrivés au bout de notre développement.

19 acquisitions (une par an en moyenne payée par le travail des salariés qui sont aujourd’hui remerciés)
Cette place de numéro un mondial n’est pas tombée du ciel. Sercel est allé la chercher à coup d’acquisitions. Dix-neuf entreprises ont ainsi été absorbées depuis 1995. À l’époque, Sercel «avait une bonne base, mais n’était que numéro deux mondial et était très française», indique Pascal Rouiller. Des vagues successives de reprises permettent à l’entreprise de renforcer sa gamme d’instruments de recherche d’hydrocarbures, aussi bien sur terre qu’en mer. «Ensuite, nous avons procédé à des acquisitions technologiques. Pour essayer de tenir notre place de leader, il nous faut les meilleures technologies. C’est aussi dans ce but que nous prenons des participations minoritaires au capital d’entreprises. Nous avons trois participations en ce moment. Ça va, ça vient, en fonction de notre stratégie», précise le P-dg.

Le milliard de dollars
Du coup, en vingt ans, Sercel a multiplié son chiffre d’affaires par sept. En 2010, il atteignait le milliard de dollars (763millions d’euros), la monnaie américaine étant devenue la devise de référence de l’entreprise carquefolienne qui, en deux décennies, s’est fortement internationalisée. Pascal Rouiller pilote vingt sites; seuls six sont situés en France. 850 des 2.200 salariés- auxquels s’ajoutent 1.800 renforts temporaires-travaillent sur le territoire national, Sercel ayant des positions à Houston ou en Chine (470 salariés).

45millions pour la R & D
Dans ce dispositif mondial, le site de Carquefou occupe une place de choix. 550 salariés et 350 personnels d’entreprises sous-traitantes y évoluent actuellement. Siège social de l’entreprise, il accueille aussi le plus gros pôle de recherche et de développement de Sercel. Avec une forte spécialisation en logiciel et en électronique. «La technologie est cruciale. Le seul moyen de faire face à la copie chinoise, qui est très difficile à éviter, c’est la sortie par le haut, c’est-à-dire par la technologie». Cette stratégie amène Sercel à investir 6% de son chiffre d’affaires en R&D chaque année. Cela représente un investissement moyen de 45 millions d’euros…
«30% de marge opérationnelle» ça laisse d’autres alternatives aux licenciements

Quel bilan 2011 pour Sercel?
Nous n’avons pas encore bouclé nos comptes 2011, mais nous devrions enregistrer entre 10 et 15% de croissance de notre chiffre d’affaires par rapport à 2010. Nous avions réalisé à l’époque un milliard de dollars. Au niveau de la marge opérationnelle, nous devrions être autour des 30%.
Comment évolue le marché de l’exploration pétrolière?
C’est un marché très cyclique.(oui le marché est cyclique le sachant il faut anticiper pour pas faire payer la masse salariale) À la moindre petite baisse, les grandes compagnies pétrolières ont tendance à tout couper. Quand le prix du pétrole baisse, elles ne font plus d’exploration. C’est ce qui s’est par exemple passé avec la dernière crise économique.
Quelles conséquences pour Sercel?
Entre 2008 et2009, notre chiffre d’affaires a chuté de 30%. Mais nous avons traversé cette période sans plan social et sommes bien repartis depuis.
L’entreprise avait des réserves…et aujourd’hui
Elle a quand même gagné de l’argent cette année-là! Mais la marge opérationnelle n’était qu’aux alentours des 20%.

Le marché
Malgré les cycles, le marché de l’exploration pétrolière est en fort développement. Il est passé de 900millions de dollars en 2005 à 1,6milliard en 2010 et 1,8milliard en 2011. Fabriquant les équipements qui servent à la recherche d’hydrocarbures, Sercel est le leader mondial du secteur. L’entreprise carquefolienne s’accapare 65% des parts du marché. Ses deux principaux challengers sont une compagnie américaine et une société chinoise qui, à elles deux, pèsent environ 25% du marché.

« extraits du journal des entreprises » commentaires en gras

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