Déc
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Classé dans ACTUALITES le 19-12-2013

Le verdict vient de tomber : annulation du plan social par le TGI. Une situation nouvelle est donc crée.

Cette multinationale qui a fermé des petites unités dans le sud-ouest en égarant les salariés sur des promesses, est tombée sur un os : des salariés mobilisés avec leur syndicat. Une nouvelle bataille devra s’engager.

En même temps cela montre les limites de l’action judiciaire, car si  le tribunal a retoqué la procédure de fermeture, il ne peut remettre en cause le fait de cette fermeture : c’est toujours le propriétaire et les actionnaires qui ont le dernier mot.

Cela malgré les propositions d’amélioration, la démonstration faite de la viabilité du site, qu’il pouvait prospérer. Rien n’y a fait, le propriétaire Imérys a décidé de fermer une entreprise prospère. A la CGT nous estimons que c’est cela qu’il faut remettre en cause, il faut que les salariés, mais aussi les élus locaux, puissent avoir leur mot à dire et les moyens de faire valoir leur point de vue. Il est inadmissible que des personnes, des salariés, qui ont contribué à la richesse d’une entreprise puissent en être dépossédés et mis au chômage en « sinsistrant » tout un bassin d’emploi.

C’est une féodalité qui perdure, les seigneurs ne sont plus des locaux mais des multinationales, qui ont toujours droit de vie ou de mort économique sur les sujets qui travaillent pour eux et les enrichissent.

Commentaires

bernoville le 19 décembre, 2013 à 22:04 #

Bravo les gars. Votre pugnacité et votre détermination au sens du collectif vous font honneur et payent!. « Tous ensemble » est le mot d’ordre de la CGT à retenir et à inculquer à nos collègues assouvis et fatalistes.


cazenave le 21 décembre, 2013 à 10:27 #

aller vous faite la preuve que votre détermination est payante « l’union fait la force »


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