Oct
21
Classé dans ACTUALITES le 21-10-2010

Le matin filtrage et distribution de tracts rond point Pégot et rond point Valentine

12h à 14h rassemblement devant la sous préfecture interruption à la sous pref. de courant revendiqué par l’intersyndicale

14h /16 h passage en ville devant les banques

14h30 conférence de presse devant l’usine Lafarge voir communiqué commun CGT cheminots commminges CGT lafarge sud Anras

durant toute la journée 200 personnes mobilisées en permanence certaines partant d’autres arrivant.

Commentaires

cd le 22 octobre, 2010 à 22:56 #

Le compte rendu de la journée de jeudi mérite d’être étoffé.
Au-delà d’un passage devant les banques, il s’agissait :
– d’une part d’une manifestation spontanée réunissant des participants de l’AG qui s’était tenue devant la sous-pref, dont des lycéens, mais aussi des Commingeois venant manifester, comme les jeudis précédents, à 14h30 à St-Gaudens et peut au fait certainement des stratégies syndicales.
– D’autre part d’une intervention directe vers des responsables avérés des agressions économiques et sociales actuelles. Des manifestants ont pénétré symboliquement dans des « commerces d’assurances, de retraites par capitalisation ». Les banques, a priori mieux renseignées, ayant-elles « tiré le rideau » ont eu leur vitrine parsemée de slogans. Tout cela dans une ambiance bon enfant, même si, ce type d’action est inhabituel en Comminges.
L’après midi s’est terminée par un blocage du rond-point avant l’entrée sur l’autoroute.
L’UL n’a pas pris part à cette dernière action.
J’ai tenté de modifier la fin d’après-midi en proposant de terminer symboliquement à la gare, pour nr pas faire prendre de risques inutiles aux derniers participants. Les lycéens et quelques autres « voulant toucher le gouvernement au portefeuille » (péages autoroutiers) ont emporté la décision alors que la tête, de ce qui restait de la manifestation, avait déjà bifurqué. Je suis allé sur le rond-point et après avoir fait remarquer à ceux qui semblaient être les instigateurs, ou les responsables, ou les encadrants, qu’après un blocage symbolique il me semblait opportun « de lever le camp » en particulier parce que la participation s’effilochait. J’en suis parti pour me rendre, sur le chemin du retour, à Lafarge.
L’intersyndicale parisienne vient à peine de débuter que France Info annonce (vers 16h30) les futures dates de mobilisation. Arrivée chez Lafarge. les responsables de l’UL sont là et nous débattons de la signification du message envoyé aux travailleurs, en particuliers ceux en lutte, en particulier ceux en grève reconductible depuis une dizaine de jours si ce qu’annonce la radio sera la stratégie adoptée par la cgt. Peu après, chacun regagne ses pénates sauf les salariés de Lafarge, bien entendu.
Je suis de ceux qui ont confiance aux représentants de l’UL. Mais je crois que sur la fin de l’après midi d’hier ils ont eu tord de ne pas influer sur le cours de choses ou, a minima, d’accompagner le mouvement sans peur d’une éventuelle concurrence syndicale, voire politique.
J’ai mieux compris en découvrant le site de l’UL vendredi. En particulier en y voyant la photo qui illustre le compte rendu. Certes, il faut avoir de bons yeux, certes il faut connaître le microcosme politico syndical local et les échéances électorales proches.
J’ose espérer que cette photo ne symbolisera pas la fin du conflit en cours. Je laisse aux figurants le droit de disposer de leur image.
Je propose pour illustrer la journée d’hier les photos que je joints à ce courrier, qui me paraissent, tout aussi représentatives des actions réalisées.
Je serai samedi à 10 heures au rassemblement-manifestation pour débattre avec qui le voudra des sujets ci-dessus.


Poster un Commentaire
Nom:
E-mail:
Site Web:
Commentaire: